Les Avions avec un grand A de papier en philo

Le Vendredi, journée souvent la plus éprouvante parce que dernière avant le week-end, a le droit, pour le plus grand bonheur des élèves, de finir par deux longues et ennuyeuses heures de philosophie, de quoi vous endormir en moins de 5minutes.
Et c’est donc souvent la que surgissent conneries et exclusions.
Prenons un vendredi comme tout les autres :
Aujourd’hui, Evans et Chris se sont placés derrière, mais au bout de seulement 10minutes, Monsieur Basstete, le professeur, décide de mettre Evans devant son bureau, faute de bavardages intensifs.
Ce qui nous laisse notre très cher Chris seul au beau milieu du cours le plus ennuyeux de la semaine.
Et c’est au bout d’une bonne heure, que Chris commence vraiment a s’ennuyer, et commence aussi a faire des petits avions en papier, et a le lancer dans la classe, comme si de rien n’était, atterrissant n’importe ou, et entraînant élève par élève a faire de même.
Par définition, dès que le professeur était retourné devant le tableau, une gerbe d’avions en papier volait partout dans la pièce, se stoppant dès que le professeur fini d’écrire.
L’un des seuls qui ne participait pas a cette bataille, c’était Evans, devant et s’ennuyant comme un rat mort, il tournait son stylo sur sa feuille sans pour autant écrire et regardait la bataille se déroulé, vigilant sur tout les points.
Et il a bien fait, car lors d’un assaut inter dimensionnel et spatial d’avions fraîchement sorti de son dépôt, l’un d’eux tomba sur le bureau du professeur.
Surpris mais réactif au quart de temps, Evans se leva avec rapidité et agilité et s’empara du « traître abattu tombé dans le camp ennemi ». Heureusement, Evans ne fut pas pris sur le fait et se posa sur sa chaise avec soulagement.
Mais 10minutes plus tard, « L’assaut des Allemands contre les Français » fut terrible, et un « patrouilleur allemand » se « posa » sur la tête du professeur, qui se retourna instinctivement, et qui par habitude, accusa Evans, alors innocent.

« Mais c’est pas moi M’sieur ! J’vous assure ! » Se plaignit Evans les bras levés
-      Mais oui mais oui, et moi je suis Jeanne d’Arc c’est ça ??? » Lui répondit le professeur comme argumentation
Bah non M’sieur, z ‘êtes la Reine d’Angleterre ! » Fit haut et fort Joël, content d’avoir sorti ce qu’il appelle « un truc intelligent »

Cette phrase fut suivit d’une grande rigolade dans toute la classe, mais le M Basstete mis fin au bruit, mais au moment de continuer sa conversation avec Evans, il se fit interrompre par Eva Mendes :

- « Oh non Monsieur ! Vous êtes trop dur avec lui ! Il a rien fait ! Et puis, ce n’est pas si grave que ça ! C’est pas un mauvais garçon dans le fond, le connaissant personnellement (et pas de commentaires les autres), il a du être forcé, j’en suis sur, parce qu’il a pas la meilleure des vies vous savez ! Sa maman va le taper après… C’est triste je trouve ! De s’acharner sur lui ! Le pauvre ! Monsieur, vous devriez parler plus avec lui, tenter de le comprendre, je suis sur qu’il s’en remettra ! … »

Mais elle fut coupé par le professeur, épuisé et énerver d’entendre Eva, il décide d’envoyer Evans ainsi qu’Eva chez la proviseur.

- « Oops… » Fit Chris assez gêné de se qui s’est passé

Chez le proviseur :
« Encore toi Evans ! Mais c’est dingue ! J’ai l’impression de te voir tout les jours ! Je me demande si je te vois plus que mon fils ! Alors ? Donne moi ton papier d’exclusion, que je voye ce que tu as encore fait ! Cria la proviseur a Evans, sans remarqué pour le moment Eva.
Mais j’ai rien fait Madame pour une fois !!
Mais bien sur, et la marmotte, elle met le chocolat, dans le papier d’alu !
Bah nah la c’est des avions en papier
Ha tu vois tu as fait quelque chose !
Mais nooooon, c’est pas moiiiii
Mouais Mouais »
Puis le proviseur remarqua Eva, il ne fut en aucun cas stupéfait :
« Tiens, Mademoiselle Mendes ! Evans et Eva ! Du jamais vu dans l’histoire de ce lycée ! Allons bon, voyons voir ce que votre professeur a écrit… « Attentat communiste à l’encontre de ce qui sert de récipient a l’humble cerveau dont je suis munis » …. «

Et un grand silence s’installa, le proviseur fut de marbre devant une telle raison, puis il s’adressa aux deux jeunes, attendant la sentence du bourreau.
« Votre professeur.. Monsieur Basstete… Ne serait-il pas un peu….
Psychopathe vous voulez dire ? Remarqua Eva avec un petit sourire
Oui voila, vous me retirez les mots de la bouche
C’est maintenant que vous le remarquer ?
Je crois que oui… Pour cette fois ci, je vous laisse tranquille, mais pas de bêtises vous deux !
Oui Madame… Finissent les deux « victimes » qui sortirent juste après du bureau du proviseur… »